Louisina Boucher - Arctic Centre, Rhode Island, États-Unis
Carte de visite de Louisina Boucher prise vers 1890-1930 à Arctic Centre, Rhode Island, États-Unis.
Fille d’Octave Boucher et de Mélina Désalliers. Née le 26 avril 1877 à Saint-Norbert, Comté de Berthier, Québec, Canada. Parrain & marraine Louis Désalliers et Marguerite provost.
En faisant des recherches concernant cette carte de visite j’ai eu la chance de pouvoir “chatter” avec Margaret Chevian, bibliotécaire, Providence Public Library, Rhode Island aux États-Unis.
Voici ce qu’elle avait à raconter concernant cette carte de visite :
“Arctic is a ‘village’ in the town of West Warwick. West Warwick was a mill town and my memory is that there were lots of French Canadians working in those mills.
Providence, Rhode Island Directory, 1890 :
Name: Raymond Geoffroy
Location 1: Arctic
Occupation: photographer
Year: 1891, 1892
State: RI
Photographer : Raymond Geoffroy, drygoods retailer and/or photoengraver from the 1890s through the early 1930s.“
Source :
* Margaret Chevian, Providence Public Library, 225 Washington Street, Rhode Island, États-Unis.
* BMS 2000
* Fonds Drouin
Commentaire de Michel Desalliers (April 5, 2010 at 11:00) : She was my grandfather's sister.
Marguerite Boucher
Au Centre Hospitalier de Verdun, le 31 octobre 1984, le décès de notre chère Sœur Marguerite Boucher, Sœur Marie-Marguerite-des-Anges — no 1946 — dans la soixante-dix-hui-tième année de son âge et la cinquante-septième de sa profession religieuse.
Dès ma jeunesse Tu m'as enseigné la route de la vie. Parfaite est l'allégresse en présence de Ta face Et à Ta droite, la joie ne finira jamais. Ps. 15
La foi qui donne un sens à la vie a marqué d'une évangélique simplicité les jugements, les actes et toute la personne de Sœur Marguerite. Ame consacrée fervente et loyale, notre regrettée compagne a été vraie avec Dieu; elle allait à Lui avec une soumission filiale et pleinement confiante. Ayant toujours ignoré les calculs mesquins de l'amour-propre, elle a été particulièrement vraie dans le vécu de sa vocation religieuse.
Sincèrement attachée à sa Règle, elle l'a sauvegardée amoureusement pendant plus de 56 ans. Elle a fait siens les intérêts de la Congrégation et en a partagé les joies et les peines. Tout individualisme ayant disparu, il ne restait plus en elle que l'authentique Sœur de Sainte-Anne. De cette adhésion intégrale à l'esprit de son Institut devait naître chez notre consœur un culte sensible et des plus agissants envers notre Fondatrice. Vraie dans son attachement aux membres de sa famille, elle les a soutenus de ses conseils et les a rapprochés du ciel par son détachement radical à tout le terrestre. N'a-t-elle pas efficacement entraîné ses parents qu'elle aimait beaucoup à une vie plus pieuse en les orientant vers la Vierge par la récitation du chapelet? Vraie, elle l'a été avec ses élèves qui ont trouvé chez Sœur Marguerite la sincérité et le dévouement. Conseillère compréhensive et discrète, elle ajoutait l'apport de ses prières et de ses exemples à la formation chrétienne qu'elle désirait leur inculquer. Elle était munie d'antennes spéciales pour détecter le cœur et l'âme de l'enfant malheureux et démuni. « Ce que vous faites au plus petit des miens, c'est à Moi que vous le faites. » Sœur Marguerite s'est ouverte à tous les dons du Seigneur et Lui a laissé la voie entièrement libre pour se servir de sa charité vraie en faveur des personnes de l'âge d'Or, des pauvres, des missionnaires, des malades, des employés.
J'ai dit à Dieu: "Vous êtes mon Seigneur
En dehors de Vous, il n'y a pas de bonheur."
C'est aux fidèles qui sont dans son pays
Que Dieu m'a donné de porter toute mon affection. PS. 15
Résidente au Couvent de Lachine de 1957 à son décès, Sœur Marguerite a beaucoup apprécié vivre au cœur de la Congrégation toujours embaumé des vertus de Mère Marie-Anne et considéré comme un reliquaire vivant où chaque religieuse de Sainte-Anne est appelée à s'identifier au contact du passé. À quoi attribuer les recherches si nombreuses faites autour de notre patrimoine et qui nous ont éveillées à notre trésor de famille sinon à l'émerveillement de Sœur Marguerite pour les coutumes de nos devancières et pour les travaux accomplis par les « anciennes » qui ont bâti la communauté au prix de si grands sacrifices. Travailleuse infatigable, acharnée, persévérante dans ses démarches, du même souffle elle a tenu à doter les siens de la généalogie de la famille Piette « non pas pour faire rêver du passé mais pour assumer le temps où Dieu nous demande d'être à notre tour ses témoins. » Toujours dans le domaine de la recherche, Sœur Marguerite s'est obligée lors du tricentenaire de la paroisse des Saints-Anges à recueillir tous les articles de journaux et de revues (anglais et français) parus au cours de l'année jubilaire. De plus, elle a colligé les programmes des différentes activités et rassemblé le tout en un album-souvenir d'une belle tenue qu'elle a présenté avec fierté à la paroisse en liesse.
Sacristine pendant vingt ans, fidèle à son mandat par voie de conviction, Sœur Marguerite se déclarait avec humour la « riche héritière » du plus beau sanctuaire de la Communauté. « J'ai toujours considéré mon office comme un grand honneur; il me permettait de travailler dans le voisinage du Maître, à proximité du Tabernacle. » Respectueuse pour le prêtre, déférente pour nos aumôniers, elle vénérait les ministres du Seigneur et n'a rien épargné pour leur assurer un service efficace. Avec un beau sourire, accueillante et polie, disponible à tous les instants, elle est demeurée celle qu'on ne parvenait jamais à déranger. Vint l'heure du Concile Vatican II. Que de modifications, que d'adaptations prévues pour l'exercice du culte ! La responsable de la chapelle doit se recycler au point de vue liturgique et... se détacher. Les missionnaires, les curés fondateurs vont bénéficier de nos richesses accumulées: statues, ornements, vases et linges sacrés, costumes de croisés, somptueuses parures, « vraie floralie de toiles artistiquement confectionnées » vont se retrouver empaquetés et expédiés en pays plus ou moins lointains.
La paroisse des Saints-Anges a bénéficié de son dévouement incommensurable et de son amour inconditionnel envers les pauvres. Secrétaire-trésorière de la Saint-Vincent-de-Paul, elle a contribué à l'ouverture de l'Ouvroir et y a travaillé une quinzaine d'années. De plus, qui ne se rappelle l'avoir vue faire du porte en porte pour épauler Centrai de? Avec les autorisations nécessaires, elle a fait les demandes requises pour obtenir du gouvernement fédéral une subvention de 25,000$ dans le cadre du projet Nouveaux Horizons. Cette somme respectable lui a permis de mettre sur pied « Le Réveil », centre de bricolage pour retraités. Elle en a été la secrétaire dévouée pendant 6 ans. Sa dernière participation charitable est à souligner. Elle a tricoté 42 paires de jolis bas de Noël décoratifs pour la vente missionnaire du Mont-Sainte-Anne en octobre 1984.
Au début de sa carrière religieuse, Sœur Marguerite a enseigné 10 ans dans quelques écoles de Montréal. En 1938, on l'invite à œuvrer comme pionnière dans les classes « spéciales » de la CE.CM. Sainte-Mélanie, à Saint-Henri, a servi d'école pilote pour l'éducation aux inadaptés. Il fallait tout inventer: sélection des élèves, programmes à établir, matières à enseigner, méthodes à suivre, stimulants pour les jours pluvieux, activités durant les récréations. Aussitôt nommée, aussitôt à la besogne ardue. Notre Sœur s'inscrit aux cours de l'Institut pédagogique: psychologie de l'enfance exceptionnelle, organisation pédagogique et matérielle, hygiène mentale, analyse des comportements, tests d'aptitude au travail intellectuel. « C'est à mon père que je dois mon amour pour l'étude. Chaque soir, il s'intéressait à mes leçons, mes devoirs, mes progrès. » La première ambition de Sœur Marguerite a été d'abord de faire grandir la vie spirituelle dans les âmes confiées à sa sollicitude par l'étude de l'Evangile, de la liturgie paroissiale, de la prière eucharistique par l'exploitation des richesses de la Croisade. Elle a déployé les ressources de son énergie créatrice, de son zèle apostolique, de sa foi profonde, de sa curiosité intellectuelle dans la recherche de moyens capables d'éveiller celle de ses élèves et a inventé mille et mille façons de les occuper et de les développer. Pendant 18 ans. Sœur Marguerite a reçu l'entière approbation des visiteurs ecclésiastiques et des inspecteurs. En 1948, Monsieur Caron lui a décerné la prime de l'année: un voyage payé avec permission accordée. Sœur Marguerite s'est rendue au Témiscamingue en compagnie de sa mère. Lors du couronnement de la Reine Elisabeth II, l'inspecteur lui a de nouveau attribué une prime: une médaille de la nouvelle Souveraine. Aussi, quand Sœur Marguerite a pris connaissance de l'historique de la province Saint-Joachim, elle a déploré, au palmarès des réalisations, l'absence des classes « auxiliaires ». Elle a décidé sur-le-champ de préparer le complément qui paraît dans L'Antenne de novembre 1984.
Atteinte d'une maladie incurable depuis plusieurs années, avec une parfaite maîtrise d'elle-même, elle n'a jamais fait peser sur son entourage la lourde épreuve qui l'a durement frappée. Compagne aimable et vraiment obligeante, elle était sensibilisée à tous les besoins. « Ce que les autres attendent de nous, c'est Dieu
Les enfants Boucher
Lionel Boucher et ses enfants.
Dans l'ordre : Ovila, Claudette, Gilles, Pauline, Michele, Solange, Andre, Diane, Madeleine
Chronologie des événements en Nouvelle-France de 1634-1668
Le mouvement, lancé à partir de 1634 grâce au pouvoir de conviction de Robert Giffard, représente il est vrai, dans le courant général de l’émigration française en Nouvelle-France, une certaine originalité. Il ne doit pas être attribué à la misère, mais plutôt à l’esprit d’aventure. En une trentaine d’années, 146 adultes, exerçant divers métiers souvent liés à la construction (maçon, menuisier, charpentier, briquetier, etc.), soit 80 familles, vont ainsi entreprendre le grand voyage.
Quelques-uns vont revenir au pays. Mais la grande majorité, malgré la menace iroquoise, choisit de s’établir sur les rives du Saint-Laurent pour y défricher et faire prospérer les terres nouvelles. Leur descendance est aujourd’hui estimée à 1.500.000 personnes au Canada, beaucoup plus sans doute si on tient compte d’un important essaimage dans toute l’Amérique du Nord.
1608 : Champlain installe une «abitation» à Québec.
1617 : L’apothicaire Hébert et sa famille s’installent à Québec.
1621 : Robert Giffard, apothicaire à Tourouvre, natif d’Autheuil, peut-être ami d’études d’Hébert, part pour le Canada. Il s’installe aux environs de Québec.
1625 : Arrivée des Jésuites à Québec.
1627 : Robert Giffard rentre en France, convaincu que de nouveaux colons doivent s’implanter sur les rives du Saint-Laurent. Cette même année est fondée la Compagnie des Cent-Associés dont est membre Noël Juchereau, de Tourouvre, ami de Robert Giffard.
1628 : En février, à Mortagne, Robert Giffard épouse Marie Renouard. Dès le printemps, il repart vers la Nouvelle-France afin de préparer de futures implantations. Le navire à bord duquel il voyage est intercepté par des pirates à la solde des Anglais. Robert Giffard doit revenir en France. A Tourouvre et à Mortagne, il met à profit cette période pour évoquer l’immense pays qui s’étend au-delà de l’Atlantique.
1629-1631 : Québec est aux mains des Anglais.
1632 : Le traité de Saint-Germain-en-Laye permet à la France de rentrer en possession du Canada. Robert Giffard peut enfin réaliser son rêve.
1633 : Robert Giffard, avec l’aide des frères Jean et Noël Juchereau, prépare son expédition.
1634 : En janvier, la Compagnie des Cent-Associés concède à Robert Giffard la seigneurie de Beauport. Il recrute ses premiers colons, reçoit le soutien de Pierre Le Bouyer de Saint-Gervais, lieutenant général civil et criminel du Perche. Courant mars : départ de Robert Giffard, de sa femme, de ses enfants et d’une trentaine de colons pour la Nouvelle-France. Parmi eux Jean Guyon, maître-maçon, Zacharie Cloutier, maître-charpentier et Robert Drouin, tuilier (originaire du Pin-la-Garenne). Début juin le navire atteint Québec.
1635 : A Québec, mort de Samuel de Champlain; la colonie compte 132 colons dont 35 viennent du Perche. A Mortagne, départ de nouveaux colons dont Gaspard Boucher, de sa femme et de ses enfants. Parmi eux Pierre, né à Mortagne en 1622, âgé de 13 ans. Jean Guyon du Boisson, Zacharie Cloutier, Noël Langlois, Jean Juchereau de Maur et
Marin Boucher. La première colonisation organisée de la Nouvelle-France est commencée. En ce qui concerne le Perche, les départs portent essentiellement sur la période de 1634 à 1662. Quelques émigrant sont mentionnés à la fin du 17e siècle et au 18e siècle.
1641 : Arrivée à Québec de Guillaume Pelletier (de Bresolettes). La population de la colonie s’élève à 300 personnes.
1647 : Arrivée à Québec de 17 jeunes gens venus de Tourouvre et des environs.
1653: Pierre Boucher défend Trois-Rivières contre les Iroquois.
1662: Pierre Boucher revient en France et, afin de sauver la colonie menacée par les Iroquois, sollicite le soutien de Louis XVI et de Colbert. Il rentre en Nouvelle-France en ramenant de nombreux colons.
1665 : Arrivée à Québec, du Régiment de Carignan-Salière.
1668 : A Beauport, mort de Robert Giffard. La colonie atteint 3000 habitants.
Marguerite Boucher - Août 1926
Photographie de Marguerite Boucher en août 1926. Soeur de Lionel Boucher.
Extrait des mémoires de Marguerite Boucher :
"Cette année-là, la retraite était prêchée par un Père Rédemptoriste. À cette occasion, maman acheta la biographie de Ste-Marguerite et promit que l'enfant qui naîtrait porterait le nom de Marguerite ou celui de Gérard, dévotion également en honneur chez les Rédemptoristes. Elle fit aussi, pour le bonheur de sa famille, le sacrifice de la danse, du port des bijoux et des frisettes; cela, pour toujours. Ce triple sacrifice était, pour maman, d'une grande portée car, elle vécut tenant sa promesse. Qui a vu maman manquer à sa parole au Seigneur?
L'Avent, de cette année-là, marquait une double attente. En effet, la fête de Noël passée, voici que j'arrive, le soir du 28 décembre 1906. Le plancher de la vieille maison était net et les tartes étaient faites. J'étais attendue; j'étais l'enfant de l'amour. La tempête était si grosse qu'on retarda d'un jour le baptême. Après avoir reçu le nom de Marie, Marguerite, Augusti¬ne, la famille festoya en mon honneur."
Omer Vadeboncoeur & Marie-Louise Piette - 1923-12-31
Photographie d'Omer Vadeboncoeur & Marie-Louise Piette prise le 31 décembre 1923. Omer Vadeboncoeur est le deuxième épous de Marie-Louise.
Omer Vadeboncoeur, Marie-Louise Piette et la famille
Omer Vadeboncoeur, Marie-Louise Piette et la famille
Napoleon Piette
Portrait de Napoleon Piette le recensement de 1881 indique qu'il serait né vers 1863 et décède le 1932-11-05 à Saint-Cléophas de Brandon à l'a^ge de 69 ans.
Il épouse en première noce Marie-Alexandrina Laferrière le 1882-01-17 à Saint-Felix-De-Valois.
Il épouse en seconde noce Geneviève Rondeau le 1904-02-01à Saint-Norbert, Comté D'Autray.
Il est le père de
Marie-Louise PietteDans le recensement de 1901, on voit que la famille Piette est voisine à famille de Joseph Coutu et de Délia Gelinas
Famille de Lionel Boucher & Lucille Coutu en Abitibi vers septembre 1942
Boucher Michele, Claudette, Pauline, Gilles, Ovila (sur le cheval), Coutu Lucille, Lionel en Abitibi vers septembre 1942.
De 1930 à 1950, l 'État se reprend en voulant diriger la colonisation. Il promeut le retour à la terre à travers quatre plans qui allient ses intérêts économiques aux intérêts de sauvegarde culturelle du clergé.
- Le plan Gordon (1932-1934) doit secourir les chômeurs urbains et les installer comme colons.
- Le plan Vautrin (1934-1936) est semblable, mais il s'adresse aussi aux journaliers et aux fils de cultivateurs.
- Le plan Auger-Rogers (1937-1942) vise l'établissement des familles des chômeurs sur des lots de colonisation.
- Enfin, le plan Bégin (1946-1950) doit consolider les établissements antérieurs.
Frère et soeur de papa
Inscripton de Marguerite Boucher concernant cette photographie "Frère et soeur de papa". Si on considère qu'Octave Boucher et Mélina Désalliers ont eu 5 enfants dont deux sont décédés avant l'âge de un an (David et l'autre qui n'a pas été baptisé puisqu,il est mort à la naissance) il ne reste que : Marie Donalda, William, Louisina, Ovila.
Louisina était la plus âgé des filles et sur la photo la jeune fille de droite semble être plus âgé que celle de droite et les traits du visage concorde avec l'autre photographie que nous avons de Louisina. Ovila étant le plus jeune, il serait le garçon à droite sur la photo. Au centre on imagine que c'est la mère, Mélina Désalliers, photographiée avec ses enfants.
Ce qui donnerait dans l'ordre : Marie Donalda, William, Mélina Désalliers, Louisina, Ovila
Maison construite en 1906
Inscripton de Marguerite Boucher concernant cette photo :
"Maison construite en 1906 par papa et grand-père. Doux souvenirs de mon enfance."
Papa étant dans ce cas-ci Ovila Boucher mais de quel le grand-père s'agit-il? Octave Boucher est décédé en 1893, il reste donc Napoleon Piette qui est décédé en 1932.
Lionel Boucher et ses enfants
Lionel Boucher et ses enfants.
Dans l'ordre : Pauline, Solange, Claudette, Diane, Gilles, Michèle, Lionel, Ovila
Lots à bâtir à vendre, Amos, Québec, 1915
Du nom du ministre de la Colonisation de la Chasse et des Pêcheries, Irénée Vautrin, le plan Vautrin, qu'adopte le gouvernement libéral de Louis-Alexandre Taschereau , vise à soutenir un effort de colonisation dans les régions éloignées du Québec.
Dans le but d'offrir une alternative aux urbains qui sont affligés par le chômage, le gouvernement du Québec met sur pied un programme favorisant l'établissement de colons dans des régions éloignées comme l'Abitibi et la Gaspésie. Cette aide prévoit le versement de subventions facilitant l'installation des colons sur des terres, ce que l'on perçoit comme une alternative au ralentissement de l'économie dans les villes. Dès octobre 1934, le ministre Vautrin affirmait : «La colonisation nous paraît alors la question la plus importante aujourd'hui, la seule capitale parce que de renaissance nationale, d'où sortira le salut du peuple (...) Retournons à la terre! L'appel se fait plus pressant que jamais et c'est presque tout un peuple qui demande à reprendre les mancherons de la charrue qu'il n'aurait jamais dû abandonner. Cet appel, nous l'avons entendu et c'est ce qui a incité le gouvernement à se lancer dans une entreprise qui est peut-être sans exemple dans l'histoire de ce pays et qui devra donner des résultats pratiques et tangibles.»
Photograph: glass lantern slide, 8 x 8 cm
Photographe : Anonyme
Silver salts on glass - Gelatin dry plate process
MP-0000.25.5028
Source : Musée McCord
Vente d'une terre sur la rivière Saint-Charles par Marin Boucher, 25 juillet 1647
Dernière page d'un contrat concernant la vente d'une terre sur la rivière Saint-Charles par Marin Boucher et son épouse Perrine Mallet aux Hospitalières de Québec le 25 juillet 1647.
Notaire Henri Bancheron.
Source : Archives nationales d'outre-mer (ANOM), COL C11A 1/fol.134-135v
Mariage d'Octave Boucher et de Mélina Désallier, Saint-Norbert, 1876-02-27
Mariage d'Octave Boucher et de Mélina Désallier, Saint-Norbert, 1876-02-27
(3e mariage de l'année 1876 de la paroisse)
TRANSCRIPTION : "Ce vingt sept février mil huit cent soixante et seize après la publication de trois bancs de mariage faite au prône de notre messe paroissiale entre Octave Boucher cultivateur domicilié en cette paroisse fils majeur de Basile Boucher et de Marguerite Provost père et mère de cette paroisse d'une part Mélina Désallier aussi domicilié en cette paroisse fille mineure de Louis Désailler et de Délima Lheureux ses père et mère de cette paroisse d'autre part: ne s'étant découvert aucun empêchement au dit mariage et ou le consentement des des parents de la partie mineure. Nous Prêtre Curé soussigné
avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Basile Boucher père de l,épouse et d'Amselme Boucher frère de l'époux et de Louis Désallier père de l'épouse et Éloïse Désallier soeur de l'épouse lesqules et les époux ont déclaré ne savoir signer après lecture faite.
Jos St-Aubin Ptre (signature)"
Sur l'image : Commence en bas à gauche page 23 et continue sur l'autre page.
Source : Registre de la paroisse Saint-Norbert, 1876
Note : La publication des bans de mariage existait bien avant l'instauration du mariage civil, déjà dans la tradition chrétienne, où elle remonte aux conciles de Latran (en 1215) et de Trente (en 1563) qui ont fait obligation de la publication des bans avant la cérémonie. Cette mesure est destinée à lutter contre les unions consanguines, entre cousins et parents proches. Il n'est alors plus possible de convoler dans la clandestinité.
Robert Giffard de Moncel
ROBERT GIFFARD DE MONCEL, maître chirurgien, seigneur colonisateur, membre de la Communauté des Habitants, premier médecin de l’Hôtel-Dieu de Québec et médecin ordinaire du roi, né vers 1589, fils de Guillaume Giffard et de Louise Viron, de la paroisse d’Autheuil (Orne, France), décédé à Beauport le 14 avril 1668.
Son contrat de mariage avec Marie Regnouard fut passé à Mortagne le 12 février 1628. Giffard fut à Beauport, à moins de deux lieues de Québec, le premier seigneur colonisateur de la Nouvelle-France. Ce mérite venait s’ajouter au titre de « chirurgien de marine » qu’il portait en 1627, la première fois qu’on a signalé sa venue au Canada. Il devint premier médecin de l’Hôtel-Dieu de Québec en 1640, apothicaire et même « médecin ordinaire du roi » en 1647, titre purement honorifique qui sanctionnait sa carrière et son prestige.
Lors de son voyage de 1627, sinon auparavant, Giffard s’était bâti une cabane à la Canardière, aux environs de Beauport, probablement pour la pêche et la chasse. Il avait apparemment déjà l’intention de s’établir dans la colonie puisque, revenant en 1628 avec un équipement considérable sur la flotte de Roquemont, il fut saisi et dépouillé par les Kirke près de Tadoussac. Plus tard, la Compagnie de la Nouvelle-France, tenant compte de son effort de colonisation, le dédommagea pour « les pertes qu’il a supportées pour ce sujet même, lorsqu’il fut pris avec la flotte ».
De retour en France, il revenait définitivement au Canada en 1634 avec sa femme et ses deux enfants. La compagnie, en difficulté de satisfaire à ses engagements relatifs à l’immigration, venait de lui concéder, le 15 janvier, une des premières seigneuries du Canada, « une lieue de terre à prendre le long de la coste du fleuve St-Laurent sur une lieue et demye de profondeur dans les terres, à l’endroit où la Rivière appelée Notre Dame de Beauport entre dans le dit Fleuve, icelle rivière comprise ». Le document stipule qu’en retour les colons amenés par Giffard « tourneront à la décharge de la dite Compagnie en diminution du nombre qu’elle doit y faire passer » et « sans toutefois que le dit Giffard puisse traiter de peaux et pelleteries au dit lieu ni ailleurs en la Nouvelle-France ».
C’était donc uniquement une entreprise de colonisation que lançait Robert Giffard et, dès 1634, il passait à Mortagne un contrat d’embauchage avec Jean Guyon Du Buisson (père) et Zacharie Cloutier pour les amener tout de suite au Canada avec chacun un de leurs enfants, afin de commencer les défrichements et l’installation. Ce fut le départ de ce qu’on a appelé l’immigration percheronne ; arrivèrent bientôt Noël Langlois, Jean Juchereau de Maur,
Gaspard et Marin Boucher, etc., tous devenus des souches importantes de la nation canadienne française. C’est dans la maison de Giffard que fut rédigé, le 27 juillet 1636, le plus ancien contrat de mariage conservé dans les archives canadiennes (ASQ), celui de Robert Drouin et d’Anne, fille de Zacharie Cloutier. La seigneurie de Beauport fut agrandie, le 31 mars 1653, et portée à quatre lieues de profondeur. Au recensement de 1666, elle comptait au moins 29 foyers et 184 personnes.
Robert Giffard rendit plusieurs services à la colonie. En 1637, près de Trois-Rivières, il risquait sa vie pour repousser les Iroquois. En 1645, il était marguillier à la paroisse de Québec. Le 6 mars de la même année, se fondait la Communauté des Habitants, société de traite avec les sauvages, dont tout associé pouvait traiter aussi à son compte. Giffard en fit aussitôt partie et en signa par la suite tous les actes officiels. Il eut aussi à son compte un petit navire. À cause des abus de Pierre Legardeur de Repentigny et des autres directeurs, tous parents, de la Communauté des Habitants, Giffard fit avec Chomedey de Maisonneuve un voyage en France pendant l’hiver 1646–1647. En 1648, il fut nommé au Conseil de Québec, établi par ordre du roi en 1647.
En récompense de ses services, Giffard reçut d’abord deux autres seigneuries : celle de Saint-Gabriel, au nord-ouest de Québec, le 11 avril 1647, et celle de Mille-Vaches, en bas de Tadoussac, le 15 novembre 1653. Mais il ne prit pas possession de ces terres ; il donna un quart de la seigneurie de Saint-Gabriel aux Hospitalières de Québec (plus tard le fief Saint-Ignace), comme dot de sa fille Marie-Francoise Giffard, dite Marie de Saint-Ignace, devenue la première religieuse canadienne. Il fit don du reste aux Jésuites, comme prolongement de leur seigneurie de Sillery. Avec l’appui du gouverneur de Voyer* d’Argenson, Giffard obtint pour lui et ses descendants en ligne directe une des premières lettres de noblesse jamais accordées à un résident du Canada signées par Louis XIV en mars 1658 et enregistrées au Conseil de Québec le 8 septembre.
Robert Giffard mourut en son manoir de Beauport, le 14 avril 1668. Excellent chrétien, ami et bienfaiteur des Jésuites, il eut la faveur d’être assisté par le père Étienne de Carheil* tout le temps de sa maladie. Ses funérailles eurent lieu en présence de Mgr de Laval* et du clergé. Le nom de Giffard s’éteignit au Canada avec son fils Joseph, qui ne laissa pas de postérité. À part sa fille religieuse et un autre garçon qui retourna de bonne heure en France, Giffard eut encore trois filles : Marie, épouse de Jean Juchereau de La Ferté ; Louise, mariée à Charles de Lauson de Charny, et Marie-Thérèse, femme de Nicolas Juchereau de Saint-Denis. À Giffard, municipalité sise entre Québec et Beauport, un monument rappelle la mémoire de Robert Giffard.
Lionel, Lucille, Gérard, Émiliana, Marguerite, Marie-Louise, Omer, Thérèse et les enfants
Lionel Boucher, Lucille Coutu, Gérard Boucher, Émiliana, Marguerite, Marie-Louise Piette, Omer Vadeboncoeur, Thérèse Vadeboncoeur
Enfants : Ovila Boucher, Caludette Boucher, Sylvette Boucher (fille de Gérard), Danielle Boucher (fille de Gérard), Gilles, Pauline, Michèle (dans les bras de Lucille)
Thérèse Vadeboncoeur
Thérèse Vadeboncoeur en septembre 1942.
Irène Sauvé, Michelle Boucher et Thomas Shelton
Irène Sauvé, Michelle Boucher (ma mère) et Thomas Shelton.
Nazaire Desalliers
Photographie de Nazaire Desalliers (premier à gauche)
Commentaire de Michel Deslliers (2010-04-13) : Theses are the only tho photos i have of my grandfather. One is taken in front of the farm house . My grandfather is the first on the left.
Commentaire de Michel Deslliers (2010-04-13) : Unfortunately, i don't have the names of the people in front of the house. In the background , as far as i can tell is my grandmother Éloise Pilon (Désalliers) I do know that one lady is my aunt Orise (my father's sister.)
Michel Desalliers
Cabane à sucre - Nazaire Desalliers
Photographie de la cabane à sucre - Nazaire Desalliers
Commentaire de Michel Desalliers (2010-04-13) : The 2nd one is in front of the sugarhouse that was on the farm in St-Norbert. The farm and housing have been sold now for a few years.
In front of the sugar house, the man sitting is my father and the lady is my future mother. It's dated 1926. My grandmother stands beside my grandfather (she is holding her hat). As for the signature it is my grandmother Eloise who signed. My parents were married in 1929. My grandfather passed away in 1928 (dec 31) and was buried in St-Norbert on Jan 3 1929. I was born in 1945 in St-Paul L'Ermite which is now part of Repentigny.
As for the Genealogy part , i am only starting but our ancestors came to New France (Quebec )in 1647 Jacques Aubuchon, married Mathurine Poisson on October 8. We came from St-Rémi de Dieppe in Normandy. The first to use the Name Desalliers was Alexis Aubuchon dit Desalliers born in 1801 in St-Norbert. His wife was Amable Dubeau. If you go in FAMILY SEARCH you will find in the 1880 census of Massachussets the Desalliers family including Louis , my grand father Nazaire (6 years old)and his sisters. The best place to look isBANQ Archives Nationales on Viger street in Montreal. Great place to do research.
Michel Desalliers
Carmen Boucher à sa première communion
Carmen Boucher à sa première communion.
Lucille Coutu, Lionel Boucher et leur garçons dans l'escalier chez Diane
Lucille Coutu, Lionel Boucher et leur garçons dans l'escalier chez Diane.
Lucille Coutu et ses filles dans l'escalier chez Diane
Lucille Coutu et ses filles dans l'escalier chez Diane
Irène Sauvé, Michèle Boucher et Thomas Joseph Onions Shelton
Irène Sauvé, Michèle Boucher et Thomas Joseph Onions Shelton en septembre 1962 à Ottawa.